Colomiers Gare : En gascon, colombier se transforme en colomiers, et désigne un pigeonnier accueillant deux ou trois cents volatiles.
Fontaine lumineuse : « Fontaine lumineuse » désigne un rond-point, un repère bien connu des Columérins.
Saint Martin du Touch : (Sant-Martin-del-Toish en occitan) est un ancien village autonome devenu un quartier à part entière de la ville de Toulouse. Pour l’anecdote Youri Gagarine, premier homme à voyager dans l’espace, est venu visiter les locaux de l’usine Sud-Aviation le 25 juin 1965.
Blagnac : Il a été décidé de reprendre le nom de la ville pour simplifier l’identification de cette station.
Sept Deniers – Stade Toulousain : Les premiers textes évoquent un vaste pré « al prat de Sept dinies » dont les Capitouls avaient vendu à plusieurs habitants de la ville le droit de pâturage au prix de 7 deniers d’or ». Le stade Toulousain n’a pas vraiment besoin d’être présenté tant ce club de rugby est un symbole sportif de la vie toulousaine.
Ponts-Jumeaux : Les ponts « jumeaux » ne furent d’abord que deux : l’un sur le « Canal royal des Deux-Mers », l’autre sur le Canal de Brienne. Les jumeaux devinrent des triplés lorsqu’on fit le Canal Latéral dans le bassin de l’Embouchure.
Fondeyre : Si aujourd’hui, le site est une ZAC (Zone d’Aménagement Concerté), il n’en a pas toujours été ainsi. A l’origine, une fonderie se trouvait sur ces lieux. Elle a été démembrée en 1968 pour abriter les bâtiments de l’Union laitière coopérative, et l’année suivante pour accueillir le transfert des abattoirs municipaux. Ce n’est qu’en 1973 que la ville de Toulouse créé la ZAC.
La Vache : Le cadastre de 1571 mentionne un propriétaire nommé « Jehan Calmet, laboureur à la Lande, dict la Vacque ». Il existait aussi une métairie appartenant aux religieuses de Saint-Pantaléon, vendue sous la Révolution sous le nom de « métairie de la Vacque ».
Lycée Toulouse Lautrec : cette station nommée ainsi en raison de sa proximité avec le lycée est aussi un hommage à un artiste bien connu, Henri de Toulouse Lautrec. Né en 1864 à Albi, il est le peintre de la vie nocturne montmartroise et de la Belle Epoque. Il est aussi illustrateur et affichiste pour le monde des cabarets et des cafés-concerts. La station de métro desservira 3 équipements publics nommés en l’honneur du peintre : le lycée, le collège et la piscine.
Raisin : Ce quartier doit ses origines à la famille Raisin, installée depuis le XVIIe s.
Bonnefoy : A la suite de la bataille de 1814, parmi les sinistrés du théâtre de guerre, un certain Baptiste Bonnefoy reçut une indemnité pour pertes subies, car il possédait des terres de part et d’autre de la route d’Albi (renommée en 1824 rue du Faubourg-Bonnefoy).
Matabiau Gare : Matabiau signifie littéralement en occitan « mate-bœuf », un nom que l’on trouve pour désigner des personnes ou des lieux. L’imaginaire populaire a voulu expliquer, sans preuve, ce nom par l’abattage du taureau de saint Sernin en l’an 250. En effet, un évêque aurait été attaché à un bœuf, puis l’animal aurait été lâché dans la ville. Si l’évêque est tombé au niveau de la basilique Saint Sernin, le bœuf lui serait mort au niveau de Jeanne d’Arc.
François Verdier : Tracée et aménagée au 18ème siècle par Louis de Mondran, ingénieur et urbaniste auteur du Grand-Rond, l’allée de l’esplanade a changé plusieurs fois de nom. Saint-Étienne en 1806, trouvé trop religieux et de plus en plus contesté, le 8 juin 1885, on proposa de lui substituer le nom d’allée Victor Hugo. En 1945, ce furent les allées Forain-François-Verdier pour honorer François Verdier, dit « Forain » lorsqu’il était chef des Mouvements Unis de la Résistance dans le sud-ouest. « Forain » a disparu avec l’usage : ce sont, pour les Toulousains, les allées François-Verdier, desservies depuis 2007 par la station de métro du même nom (ligne B). »
Côte Pavée : Le « Chemin de Montaudran » apparaît au 19ème siècle comme « chemin pavé de Montaudran ». Il semble que les habitants l’aient spontanément associé à « Costa Pavada » si bien que la voie fut officiellement dénommée « Côte-Pavée » en 1860. Le nom « Côte Pavée » demeure désormais attaché au quartier et à la médiathèque du même nom.
Limayrac – Cité de l’espace : Limayrac évoque le bois très apprécié des Toulousains, la Cité de l’espace se trouvera à 15 minutes à pied de la station.
Ormeau : Le nom actuel de la place vient de l’ormeau qui marquait l’endroit, comme beaucoup d’autres carrefours ; L’orme, comme arbre symbolique des voies publiques, a été concurrencé à partir du Ier Empire par le platane, puis décimé à partir des années 1920 par une maladie.
Montaudran Gare : Montaudran a été rendu célèbre grâce à son aérodrome qui a vu les débuts de l'aéronautique à Toulouse, et en particulier, l'essor de la compagnie Aéropostale ; c'était le point de départ des pionniers de l’aéronautique entre 1918 et 1933 pour les premières et les plus longues des lignes aériennes commerciales avec des vols postaux vers l'Afrique puis vers l'Amérique du Sud.
Aerospace Campus est le nom d’une ZAC (Zone d’Aménagement Concerté) de 56 ha où est implanté un projet économique et commercial dans le cadre du pôle de compétitivité Aerospace Valley.
Labège Madron : La station se situera dans l’extrême nord du territoire de Labège, dans une zone appartenant autrefois à la famille Madron (entre le château et le moulin du même nom). Plusieurs membres de cette Grande famille toulousaine furent des capitouls*.
Diagora : le nom de la station fait référence au centre des Congrès situé à 600m à pied.
Labège Gare : terminus de la ligne C situé à Labège et qui sera en connexion avec la gare SNCF à proximité.
Parc du canal (sur la Connexion Ligne B) : cette station identifie La ZAC (Zone d’Aménagement Concerté) du Parc Technologique de Ramonville-Sainte-Agne, créée en 1987, elle est consacrée au spatial, à la navigation par satellites et ses applications, à l'informatique et aux biotechnologies. Cette station permettra de desservir les entreprises à proximité et la célèbre salle de spectacle « Le Bikini ».
* Le capitoulat de Toulouse est la forme d'administration communale qui a dirigé la ville de Toulouse aux périodes médiévales et modernes, de 1147 à 1789. Les magistrats de la ville étaient les capitouls, élus chaque année par les différents quartiers (ou capitoulats) de la ville, afin de constituer le conseil municipal ou Consistoire.